Home » Billets en français - French posts » Le Multiculturalisme & l’interculturalisme: Des aspects controversés – billet 2 sur 2 (#187)

Le Multiculturalisme & l’interculturalisme: Des aspects controversés – billet 2 sur 2 (#187)

Recent Posts

Archives

This is the French version of an earlier post, for Francophone followers of this blog.

Le dernier billet touchait sur ce qui constitue le multiculturalisme et l’interculturlisme.

Ce billet portera sur des aspects les plus controversés, notamment sur “les accommodements raisonnables” – une question qui a tendance à soulever les passions, non seulement au Québec, mais ailleurs au Canada aussi.  .

Certaines des questions les plus controversées survenant du multiculturalisme, de l’interculturalisme, et des accommodements raisonnables

Dans le dernier billet, je vous ai offert un exemple où la société a pu trouver moyen d’accommoder une demande culturelle d’un policier sikh, celle d’avoir son turban incorporé dans l’uniforme de la GRC (Gendarmerie royale du Canada).  Il s’agissait d’un exemple, suite à un certain niveau de débat, où la société serait prête à offrir des accommodements aux différences culturelles, et de façon très publique.  Faute d’un meilleur terme, les accommodements sont une espèce de “partage de l’espace publique” afin de permettre aux autres cultures de mettre en pratique leurs croyances et traditions.  Dans le contexte du multiculturalisme et de l’interculturalisme, la société canadienne et québécoise accordent des accommodements dans la mesure que les demandes sont présumées “raisonnables”.   Le terme exact s’appelle des “accommodements raisonnables”.

En effet, l’expression “accommodement raisonnable” est un terme juridique, reconnu par la Cour suprême du Canada.  Il a également fait l’objet d’études majeures (telle la Commission Bouchard-Taylor) sur ce qui constitue des accommodements raisonnables et ce qui repoussent les limites de ce que la population tolérerait (autrement dit, ce qui n’est pas raisonnable).

Certains pourraient prétendre que la question de porter un turban sikh, lorsqu’on exerce les fonctions de policier, s’agit d’un débat banal avec peu de controverse.

Oui, il est vrai qu’il existe des zones floues où les débats entourant les accommodements raisonnables peuvent devenir bien plus controversées.  La société sera toujours en train de débattre ces question, au niveau fédéral quand il s’agit du multiculturalisme, ou au niveau provincial au Québec quand il s’agit de l’interculturalisme – et ce, peu importe le gouvernement en place; que ce soit un gouvernement fédéral, un gouvernement au Québec, ou des gouvernements dans d’autres provinces.

Parmi les questions les plus controversées, quelques-unes qui ont surgi au cours des quelques dernières années sont les suivantes :

  • Dans des lieux de travail et dans des écoles aux cultures diversifiées, devrait-on remplacer le mot “Noël” par le mot “les fêtes”?
  • Devrait-on remplacer le mot “arbre de Noël” par le mot “arbre des festivités”?
  • Est-ce que les foulards qui couvrent le visage devraient être interdits lors des cérémonies de citoyenneté lorsqu’on prête serment de citoyenneté? (Il s’agit des niqabs ou burquas dans le cas d’une minorité de femmes musulmanes, ou les duppatas dans le cas d’une minorité des femmes hindous).  C’est une discussion qui est en train de se dérouler dans les coulisses de pouvoir à Ottawa – car il y a une femme qui en fait appel à la décision du gouvernement d’exiger le visage découvert lors du serment.
  • Est-ce qu’on devrait permettre certains éléments de la charia dans l’application du droit civil comme option au niveau de la législation provinciale (touchant le mariage, la divorce, l’inscription des noms, etc.)?
  • Est-ce qu’on devrait reporter ou rééchelonner des matchs de hockey pour prendre en compte le jour du sabbat des joueurs juifs?

La nature des éléments très controversés revient à la question suivante : Dans quelle mesure la grande majorité doit-elle être tenue d’accommoder des demandes rares ou anormales d’une petite minorité, surtout lorsqu’on constate que ces accommodements mèneraient à des changements aux modes de vie et aux traditions profondément enracinés, visibles, et symboliques de la majorité?  Après tous, de tels changements pourraient avoir d’importantes incidences et pourraient être ressentis par tous.  C’est dans ce contexte que la question des accommodements devient controversée, et pourrait impliquer tout le monde.

Je trouve ces débats très intéressants, et je comprends la controverse.  Je vous dirai d’ailleurs une chose — Je n’ai pas les réponses à toutes ces questions.  Mais voici la tendance, au cours des deux dernières décennies jusqu’à présent, telle que je la vois : les sociétés canadiennes anglophones et francophones semblent toutes les deux d’accord qu’un accommodement quelconque n’est plus raisonnable s’il transformerait les traditions de tout le monde, et si ce changement serait estimé être une transformation majeure.

Dans l’exemple du policier sikh, l’accommodement consenti au policier de porter un turban n’était pas un changement majeur qui impliquerait tout autre policier, ou la société dans son ensemble – précisément parce que d’autres policiers ne sont pas contraints de porter cette tenue religieuse.   En outre, le port du turban n’incommode pas, et il ne doit pas nécessairement alourdir ou perturber la vie quotidienne de la société.

En ce qui concerne la question de renommer “Noël”, j’ai l’impression que la société est hautement défavorable à cette idée, du moins dans le sens “collectif” ou au “nom de la société” (et c’est pour cette raison, en passant, pourquoi les publicités à la télévision, les évènements publiques, les marchés de Noël, etc. prononcent toujours, et prononcerons toujours le mot “Noël”).  Cependant, concernant la reconnaissance des fêtes au niveau de l’individu, nôtre société (francophone et anglophone) semble être confortable à l’idée de souhaiter une “joyeuse Hanouccah”, ou “Fête des lumières”, etc.  Nos écoles au Canada semblent elles aussi à l’aise d’enseigner que Noël et la saison des fêtes peuvent être interprétée différemment par différentes personnes.  Tout le monde reconnaît que la saison de Noël peut avoir de nombreuses significations différentes, et généralement on n’est pas vexé par la question lorsqu’on souhaite aux autres un joyeux Noël, une joyeuse Hanouccah, ou une joyeuse saison des fêtes (ce qui comprend le nouvel an et toute autre festivité).  Au niveau personnel, j’ai plusieurs amis musulmans qui célèbrent Noël eux aussi.  Ils me souhaitent un joyeux Noël, tout comme je le fait envers eux – et ces mêmes amis musulmans dressent même un sapin de Noël chez eux à la maison.

Le changement de nom des “arbres de Noël” s’est avéré bien plus controversé.  Ailleurs au Canada, à un moment donné il y avait quelques villes et écoles qui ont tenté officiellement les renommer des “arbres des fêtes”.  Pourtant, la réaction négative et le « contrecoup » de la population volaient aussi vite.  La réponse fut rapide et même furieuse.  Ces écoles et villes ont rapidement fait marche arrière, et depuis ce temps-là, cette question n’a pas réapparu à l’ordre du jour des débats publiques.  Contrairement au cas de “joyeuse saison des fêtes”, le débat entourant “l’arbre des fêtes” suscite bien plus d’émotions.   Sur ce sujet, je pense que nous avons atteint le point où la société voudrait absolument tracer une ligne dans le sable.  Ici, la population est moins inclinée d’accorder des accommodements aux revendications d’une très petite minorité qui préconise le changement de nom des arbres de Noël.  Je dirais qu’il s’agit d’un « contrecoup populaire » car un tel changement au nom des accommodements apporterait des modifications majeures aux traditions de la majorité – des traditions qui touchent tout le monde, et qui sont profondément enracinées dans la société.

Dans le cas des femmes qui doivent avoir le visage découverts lorsqu’elles prêtent serment de la citoyenneté, le gouvernement Conservateur (ainsi que le ministère de la citoyenneté) se dit inflexible quant à sa position et ses politiques d’interdire le visage voilé.  D’après ce que je suis en train de voir dans les médias, il me semble que les Conservateurs ont le sentiment publique de leur côté (au Canada anglophone et francophone, tous les deux).  Au cours des deux dernières journées, le NPD semble appuyer les Conservateurs, et la position des Libéraux fédéraux semblent être plus floue.   L’appui public s’explique probablement par le fait que la société estime que le serment de citoyenneté est une valeur partagée par nous tous (par la majorité tout comme par les minorités).  Il est donc “raisonnable” de conclure que tout le monde devrait être assujettit aux mêmes critères.

Il y a plusieurs années, il y avait une proposition en Ontario d’intégrer la charia dans certains aspects très minces du droit civil, tels les mariages, divorces, etc.  Elle ne visait que les cas où les parties concernées solliciteraient expressément l’application de la charia.  Toutefois, les préoccupations publiques contre une telle proposition se sont fait entendre très rapidement et elles étaient quasiment unanimes : Une telle mesure ne serait pas tolérée, et le gouvernement de l’Ontario a fait marche arrière.

Dans l’exemple des matchs de Hockey qui devaient être reportés ou rééchelonnés afin d’accommoder des joueurs juifs qui refusaient de jouer lors du sabbat (le vendredi et samedi), c’était en effet un cas qui est arrivé au Québec il y quelques années.  Un joueur avant-centre de l’équipe des Olympiques de Gatineau refusait jouer deux jours par semaine.   Pourtant, l’équipe et la ligue n’étaient pas prêtes à reporter les matchs, car un tel geste modifierait la saison dans son ensemble pour tout le monde à cause d’une seule personne.  Dans ce cas en particulier, l’accommodement de la majorité emportait sur l’accommodement d’une minorité infiniment petite.  J’avoue que je ne suis pas certain si le joueur en question aurait demandé que l’horaire des matchs soit modifié dans son ensemble.  Mais, de toute façon, la réaction publique contre la décision du joueur de “se retirer” des matchs deux fois par semaine était assez unanime pour inciter la direction de l’équipe de se prononcer et de lancer un ultimatum au joueur : c’est-à-dire décider de jouer le vendredi et samedi, ou quitter l’équipe.  À la fin de la saga, une solution d’accommodement grandement édulcoré a été trouvée.  L’équipe allait tolérer (accommoder) le retrait du joueur deux jours par semaine pendant les quelques semaines qui restaient de la saison en cours, uniquement afin de lui accorder le temps nécessaire de décider s’il voudrait ou non quitter l’équipe de manière permanente lors de la prochaine saison qui s’approchait.   Un tel accommodement était considéré raisonnable malgré tout.  À la fin du jour, le joueur en question s’est convenu de jouer tous les jours de la semaine s’il pouvait prendre congé trois jours par année durant les commémorations de Yom Kippur.  C’était une offre jugée acceptable pour toutes les deux parties et le tout était rapidement aplani.

Les accommodements raisonnables, sont-ils un “jeu à somme nulle”?

Les accommodements raisonnables, sont-ils un “jeu à somme nulle”?  C’est-à-dire, lorsqu’on accorde des accommodements, devrait-on les accommoder à 100%, ou rien du tout?  La réponse : Elle dépend les circonstances.   Le multiculturalisme et l’interculturalisme sont assez flexibles pour s’adapter aux meilleurs intérêts de la société, tout en étant en mesure de prendre en considération les revendications de la minorité (sur le fond, cette pratique est également la définition de la démocratie : la majorité emporte, mais tout en respectant les droits et les demandes raisonnables de la minorité).

Quant aux accommodements, dans certain des cas ci-dessus, il y avait des exemples de “jeu à somme nulle”, mais il comptait également des solutions de compromis (des deux côtés).  On voyait un “jeu à somme nulle” dans le cas de la sharia en Ontario et dans le cas de “l’arbre des fêtes” (franchement parlant, le Canada n’avait pas l’appétit d’engager sur cette voie).

Mais dans d’autres exemples, on a pu constater qu’il y avait des marges de maneouvre pour trouver des compromis.   Le cas du joueur de Hockey en est un exemple.  Au début, on pouvait croire qu’il serait un jeu à somme nulle (accepter de jouer sept jours sur sept, ou quitter l’équipe).  Mais à terme, c’était les trois jours annuels du Yom Kippur que le joueur tenait plus à cœur, et l’équipe s’est accordé à dire qu’elle pouvait lui accorder ces trois jours.  De lui accorder ces trois jours ne représenterait pas un accommodement déraisonnable.

Un autre exemple de ce type de question qui pourrait générer des questions nuancées est celui de prêter serment de citoyenneté à visage découvert.   Pour beaucoup de femmes qui portent un voile qui couvre le visage, il est acceptable de découvrir le visage en présence d’une autre femme, des membres mâles de la famille, ou les figures d’autorité (police, juges, médecins, etc.).  Cependant, il est vrai qu’un problème surgit quand les membres du publique, qui n’ont rien à faire avec la femme en question, peuvent voir son visage (et plus en particulier, des hommes).    En ce qui concerne comment cette question va se résoudre au cours des mois et semaines à venir, d’après moi, on va probablement trouver un compromis – un accommodement “mitoyen” si vous voulez.    Je ne serais pas étonné de voir si la femme en questions pourrait se tenir debout au fond de la salle, derrière tout le monde, mais avec le visage découvert orienté vers le juge (homme ou femme) en avant de la salle lorsqu’elle prête le serment de citoyenneté.  Une telle configuration en fera que personne d’autre dans la salle ne serait en mesure de voir son visage découvert, et elle aurait l’occasion de se “revoiler” le visage dès qu’elle aurait prononcé le dernier mot du serment.    Nous avons déjà un système semblable en place pour la prise de photo du permis de conduire et du passeport (on se cache derrière une cloison avec le photographe lors de la prise de photo – mais hors de vue des étrangers).  Bref, des concessions mutuelles peuvent égaler des accommodements raisonnables.

Comme vous pouvez le constater, certains accommodements raisonnables du multiculturalisme et de l’interculturalisme peuvent être noir ou blanc, ou ils peuvent être toutes les nuances de gris entre ces deux extrêmes.  Tout dépend les questions à trancher et le niveau de confort de la société envers ces enjeux.   Mais c’est ça la beauté de l’affaire : le multiculturalisme et l’interculturalisme vont rarement aussi loin d’accommoder des questions réputées “déraisonnables” par la société canadienne anglophone ou francophone du Québec (du moins j’espère que non).   Et de plus, le Canada anglophone et le Québec francophone sont d’accord à 99% du temps sur ce qui constitue des accommodements “raisonnables” et “déraisonnables”.

Je me casse la tête pour trouver des différences entre les deux sociétés, en termes de points de vue (des désaccords entre ce qui constitue un accommodement “raisonnable” ou “déraisonnable”), mais j’ai de la difficulté à y trouver.    Je peux penser à des cas exceptionnels au niveau des individus, tel l’affaire des vitres givrées d’une gym à Outremont il y quelques années (pour tenir des femmes qui s’y entrainaient hors de vue des juifs hassidim du quartier), mais ces exemples on rapport aux décisions prises au niveau d’un individu, et non pas de la société.  De telles décisions n’ont rien à faire avec le multiculturalisme ou l’interculturalisme (mais je me rappelle que dans le temps, les médias ont complètement confondu cette affaire avec le multiculturalisme et l’interculturalisme).   Je suppose que le fait que je n’arrive pas à trouver des conflits sur le front du multiculturalisme entre ce que pensent les sociétés anglophones et francophones (et je connais les deux assez bien) dénote que les deux sociétés pensent et agissent de la même manière quant à ces questions.

Pendant que le Canada et le Québec ne cesse de se diversifier, quel sera l’avenir dans le contexte du multiculturalisme et l’interculturalisme?

Bon, les scenarios ci-dessus ne sont que quelques exemples parmi d’autres qui font sujet de débats publiques.  À mesure que le Canada diversifie, je ne sais pas à quel point ces questions continueront ou cesseront d’être pertinentes.  Je suppose qu’il y a deux façons de les voir :

  1. D’un côté, plus le Canada devient diversifié, plus la population est en position de constater l’intérêt de préserver notre héritage, nos traditions, et notre patrimoine séculaire comme une fin en soi. On pourrait dire que le Canada serait moins riche, culturellement parlant, si nos traditions à longue durée disparaissent ou serait réduites.   Il pourrait arriver que l’ensemble des communautés diverses au Canada se réunissent de concert avec la majorité afin de préserver les traditions de longue durée ainsi que les traditions et le patrimoine du pays – et ce, même si ce patrimoine ne fait pas partie des traditions des communautés spécifiques.  En effet, il a y certaines indices qui démontrent le début d’une telle tendance.
  2. Du revers de la main, une diversification accrue des cultures pourrait continuer en même temps que l’on constate une réduction du nombre de traditions canadiennes/québécoises d’autrefois. Mais attention – réfléchissez à deux fois avant de tirer des conclusions hâtives.   On pourrait quand-même dire qu’un tel phénomène est une évolution naturelle, car toute société change au cours du temps.  C’est justement pour cette raison que les traditions célébrées au Canada en 1600 auraient cessé d’être célébrées de la même manière (ou même célébrées du tout) en 1800, une époque bien avant les vagues de diversification de notre société.  De même, il est fort probable que les traditions célébrées en 1950 ne seront plus célébrées de la même manière en 2050.  Ces deux dates ne sont pas si loin d’aujourd’hui.  Mais c’est quand-même un écart de 100 ans, une période dans laquelle on pourrait s’attendre voir tout un tas de changements de traditions – surtout avec la globalisation, et le fait que nous vivons plus longtemps pour constater ces changements nous-même (car notre espérance de vie est bien au-delà des 35ans d’il y a 150 ou 200 ans).   Oui, la diversification ethnoculturelle du Canada pourrait jouer un rôle dans ces changements, mais il faut être conscient du fait que la diversification ethnoculturelle, et les accommodements raisonnables, ne sont pas nécessairement les causes profondes de ces changements (en raison du fait que les traditions évoluent et changent, peu importe le niveau de la diversification de la société).

En résumé :

Le multiculturalisme et l’interculturalisme sont des sujets intéressants, et j’espère que ces perspectives pourraient inciter à la réflexion.

Lorsqu’on parle du rôle que jouent le multiculturalisme et l’interculturalisme au Québec et au Canada, il est très important de comprendre ce qu’ils sont, et de bien comprendre les définitions de ces deux idéologies.  Beaucoup de nos chroniqueurs, nos journalistes, nos médias, nos politiciens, et même nos intellectuels adorent dramatiser ce sujet.  Mais plus souvent, j’ai l’impression qu’ils ne comprennent même pas les notions et les concepts de bases avant qu’ils ne prennent leurs micros et qu’ils appuient sur la détente.

On voit même certains camps qui font de leur mieux pour déformer les faits, et pour diaboliser le multiculturalisme afin de marquer des buts politiques — surtout

  1. dans certains camps politiques lorsqu’ils disent que le multiculturalisme est incompatible avec la société québécoise (mais curieusement, ils omettent de dire que le multiculturalisme s’est évolué pour refléter et incarner la société québécoise même), et
  2. parmi tous les partis politiques lorsqu’ils pratiquent de l’opportunisme pur, sur le dos de certains évènements, afin de faire grimper leur parti dans les sondages de un ou deux points.

Lorsque vous entendez des chroniqueurs célèbres, des hôtes d’émissions très populaires de télévision, des politiciens, ou des acteurs/actrices/chanteurs s’attaquer au multiculturalisme, je vous encourage à bien examiner les preuves, d’examiner les enjeux, de revisiter les définitions de l’idéologie, et de mettre le tout dans son contexte.  Nous vivons dans une société sûre et civilisée, malgré tout.   Gardons-la ainsi!

————————————————————

COMPLETE SERIES:  MULTICULTURALISM AND INTERCULTURALISM (8 POSTS)


2 Comments

  1. Julie says:

    Fort intéressant! C’est vrai, Il n’y a jamais des gens qui nous parlent de ces choses ici au Québec, du moins sous cet angle. J’ai parfois l’impression que c’est l’omerta total qui reigne quant au multiculturalisme dans notre coin au Québec. Nos politiciens et leur manières à déformer les faits, ça va de soi, c’est pas fort. En tout cas, continuez le bon travail, Brad. Nous sommes deux personnes ici à Matane qui suivons votre blogue avec grand intérêt. On apprend des chose non seulement sur le reste du Canada, mais aussi sur nous mêmes!

    Like

Leave a Reply (Comments shall appear when approved - see "about" section)